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Et au concert d’été, qu’est-ce que je porte ?

 

Vos activités récréatives préférées pendant les mois d’été :

 

  • nager
  • manger une glace
  • lire sous les branches d’un grand arbre
  • randonnée en montagne 
  • aller aux festivals de musique en plein air

 

 

 

J’ai des vêtements extra dans ma penderie pour toutes les occasions. Disons qu’une glace se mange plus tranquillement avec une robe florale multicolore en cas de cône périlleux, la tache est camouflée de dignité, mais admettez que vous n’en faites pas grand cas pour une tenue de concert.

 

Je vous entends déjà dire : ce qu’il faut ? un jean et un t-shirt, mais pourquoi vous limiter au combo le plus prévisible quand on peut s’amuser pour de bon ?

 

 

Mon obsession pour le gig-look (gig, est le terme informel utilisé pour désigner les spectacles et les concerts) remonte au moment où, gamine, je rêvais d’être remarquée dans le public par l’idole du moment et de monter sur scène. Maintenant, je suis assez lucide pour ne pas crier à l’oreille de mon amie : « Il m’a regardéééée », et depuis, j’ai pris goût à créer la bonne tenue pour la saison des festivals.

 

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Alors, êtes-vous toujours convaincue que pour aller à un concert, le look n’a pas d’importance ?

Par exemple, au Primavera Sound à Porto, j’irais avec un chemisier en mousseline avec un col montant et des empiècements en dentelle et plissés porté sur un pantalon de jogging fuchsia à taille élastique. Au Rock en Seine de Paris, je me vois bien dans une robe-chemise Oxford en coton maintenue à la taille par un cordon de serrage et constellée de micro pois métalliques. Vous m’offrez un billet pour le Sònar Barcelona ? Dans ma valise, j’ai mis un short en popeline jaune tandis qu’au lieu du simple T-shirt, je vous surprends avec un gilet blanc à fines rayures, pièce techniquement plus adaptée au bureau et réinterprétée dans une version super cool portée à nu. Et puis il y a bien sûr Glastonbury, l’un des festivals anglais les plus importants de tous les temps.

Là, il faut être prévoyante et en plus des bottes en caoutchouc compte tenu des pluies très probables, je recommande un look superposé. Je mets une robe longue en mousseline avec des imprimés aux saveurs légèrement seventies. Et dans le sac bandoulière en toile noire, je glisse un pantalon en jersey de denim super compact, comme ça s’il fait froid le soir, je l’enfile sous ma robe.

Euh j’oubliais, je suis aussi folle du Festival de Jazz de Montreux et là, rebondissement, oui, je mets un t-shirt blanc, mais je l’associe à une jupe jacquard couleur chocolat et j’adoucis le tout avec une broche fleur en organza beige.

 

 

 

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Qui est l’autrice du nouveau Journal de mode de Marina Rinaldi

Née à Biella, milanaise par choix, elle est journaliste de mode, de tendances et de société, avec une passion pour la bonne humeur. Elle a travaillé comme journaliste pour Milano Finanza Fashion, puis a intégré Vanity Fair dont elle a démissionné pour se consacrer davantage à des projets personnels, à l’écriture, au tango, à la course à pied et à ses chats adorés. Aujourd’hui, elle collabore à Vanity Fair, L’Officiel, Marie Claire, Style Magazine - Corriere della Sera.